Sur l’île de Kau’ai, il était prévu au programme de faire ce que l’on appelle ici, le Waimea Canyon, le Grand Canyon du Pacifique en référence bien sûr au Grand Canyon de l’Arizona.
La différence est que nous ne sommes pas dans un climat désertique avec des cactus et une végétation aride.
Fred nous fait son briefing de la mort comme quoi c’est une longue journée, qu’il faut bien tout avoir sous la main, notamment 2 litres d’eau par personne … mais 4 litres, cela serait mieux. Au ton qu’il prend, j’ai l’impression que nous allons faire l’ascension de l’Anapurna ! Faut quand même pas exagérer mais il insiste comme quoi c’est un canyon.
A force de crier au loup, je me sens obligée d’acheter une autre bouteille d’eau. Je n’aime pas quand on cherche à me donner mauvaise conscience. Pfff !
Ensuite, comme d’hab’, petit fritage entre Fred et Maxine ! C’est devenu une routine. En effet, ce tour est axé sur de la randonnée et Fred cherche toujours à menager mes nouveaux amis. Mais bon, ils ont quand même bien dû lire le descriptif avant de venir et voir qu’il y avait deux grosses journées. A nouveau, Fred propose un parcours moins fatigant pour le groupe. Maxine réagit et insiste pour qu’on fasse la boucle complète. Fred serre les fesses et cherche un autre compromis où certains pourraient faire demi tour et les autres poursuivre. Je vous rassure, Maxine étant finalement d’orgine britannique, ces requêtes sont parsemées de “lovely” et autre “would be nice”, ce qui fait qu’elle n’est jamais agressive … juste très tenace ! aujourd’hui, elle es passée à la vitessse supérieure et a énoncé a Fred “if you are OK, I would go for that trail”, et tout cela la carte en main pour mieux appuyer son propos. Elle est trop forte ! C’est à ce moment où mes nouveaux amis tendent l’oreille pour être sûrs de ne pas raté une instruction.
Bref, on commence à grimper et finalement seuls restent en course, Maxine, Manfred, Cristina, Fred, Judy et moi. Au deuxième check point, les 4 filles décident de poursuivre par un chemin et les garcons repartent par un autre car Fred doit récupérer le van au parking de départ.
Pendant une heure et demi, j’ai randonné sous la flotte. J’avais acheté un “rain coat” à 3 dollars au volcan au cas où car j’avais oublié mon Kway. Et bien, mon imper à 3 dollars a bien résisté. Il m’a bien protégé le haut du corps. Mais au bout d’une heure et demi de pluie, l’humidité a fini par me tremper le derrière … trempée jusqu’au slip la Tételle !
Autant dire qu’avec cette flotte, je n’ai pas bu mon litron d’eau ! Vraiment pas la peine de crier au loup !
