Un des moyens pour découvrir un pays en version "Inside", c'est d'utiliser les moyens de transport.
Dans l'ordre d'apparition, j'ai commencé par l'avion pour un Paris / Athènes avec mes collègues. Une fois le séminaire terminé, j'ai pris un bus de banlieue pour récupérer le terminus d'une ligne de métro et atterrir à mon auberge de jeunesse.
Le vendredi matin, afin d'être sûre de ne pas rater mon avion pour Santorin, j'ai pris le taxi (et j'ai bien fait puisque ma résa avait été annulée, ce qui m'a laissé du temps pour racheter un billet d'avion en last minute). En arrivant à l'aéroport de Santorin, c'est un shuttle à touristes qui m'a emmenée à Akrotiri à ma chambre d'hôte.
Pour aller en escapade à la "capitale" Fira lundi, j'ai pris le bus de ligne. A Fira, j'ai préféré de pas abuser des pauvres mules qui font les aller-retour toute la journée pour éviter que les touristes ne se fatiguent à monter ou descendre les marches en colimaçon. Je suis descendue à pieds et en fin de journée, je suis remontée en funiculaire ! (leur fameux "cable car").
Le mercredi, j'ai fait l'escapade du Volcan. Donc, re bus, re descente à pieds pour prendre un de ces taxi boats qui vous emmènent sur l'île du volcan. Cela prend des allures de "boat people" à touristes ! Le soir, rebelote avec le "cable car" pour aller choper le dernier bus pour Akrotiri ... que j'ai loupé ! J'ai pris le taxi pour rentrer.
Mais ce que j'ai préféré, c'est le "stop" ! Sans jamais lever une seule fois le pouce, plusieurs personnes se sont proposées aimablement pour m'accompagner un bout de chemin ou la totalité du parcours ! Cela a commencé le vendredi de mon arrivée. Je marchais sur LA route pour rejoindre Red Beach (compter 20 minutes à pieds). C'est un couple de touristes de Singapour qui se sont arrêtés. "you need a ride?". Bah pourquoi pas ! Ce couple s'est même proposé que je les accompagne pendant tout leur road trip autour de l'île. J'ai aimablement refusé car l'idée de faire du tourisme "clic clac Kodak" à l'asiat', cela ne m'a pas tenté.
Samedi, lors de mon trip improvisé jusqu'à Kambia, à l'aller sur le sentier, c'est un grec qui pipait 2 mots d'anglais qui m'a accompagné en scooter. Au retour, c'est un autre papy avec son petit fils qui m'a raccompagné de la plage jusqu'à mon hôtel.
Dimanche, toujours sur la route de Red Beach (que j'étais visiblement la seule à arpenter à pieds), un certain Vassilis s'est proposé de faire le taxi. Le jeudi, toujours en direction de Kambia Beach, je me suis retrouvée à l'arrière d'un pick up d'un vieux couple pour descendre le sentier.
Au retour, à Athènes pour rejoindre l'aéroport, j'ai pris l'équivalent de l'"Orly Bus".
A Athènes, je n'ai pas eu le temps de faire le petit "train train", ni le bus "Open Top". Je n'ai pas pris le ferry faute de temps, ni le bateau de croisière pour débarquer à Fira !
Tout cela m'a bien dépayser de la célébrissime ligne 13 :-))
