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Roadbook

Playa del Coco : la Thalasso des Warriors ! (01/01/2013)

Publié le 2 Janvier 2013

J'aime bien la plage. Il faudrait peut être que je songe à une mutation en bord de mer !

Bref ... ne revons pas. Malakoff - Asnières et Asnères - Malakoff.

Playa del Coco est une plage de sable marron foncé avec beaucoup de vagues, beaucoup plus qu'à Manuel Antonio où j'ai séjourné précédemment. Aujourd'hui particulièrement bien qu'il n'y ait pas beaucoup de vent.

Je repère ma famille de gardiennage de serviette du jour et je pars faire trempette. Avec tout ce vent, eau de mer et sel marin, j'ai les cheveux en ratafia. Tout secs. Je me dis que je vais m'abstenir de les mouiller aujourd'hui. Peine perdue dès la première vague ... Splashhh ! Bon, finalement, ce sera baignade intégrale !

Je commence à faire ma fofolle dans les vagues et je vois arriver la vague digne d'un mini tsunami. Cette vague doit mesurer au moins 2m50 ! Même pas peur ! Je me laisse engloutir. Je ne vous referais pas l'article de "la mer est dangereuse et la vague est traitre", mais j'ai bien failli jouer les "Miss Foufoune" du jour !

Il y a d'abord le rouleau de la vague qui vous gobe litéralement. Puis vous êtes en mode sous-marin et c'est là qu'il faut etre EXCESSIVEMENT vigilante. Cette lame de fonds est d'une force impressionnante à laquelle vous ne pouvez résister. Elle vous happe, vous centrifuge, et la meilleure chose à faire est de se laisser glisser jusqu'à temps qu'elle perde de sa force. Mais c'est aussi à ce moment que j'ai senti que j'avais la culotte de maillot de bain à mi-cuisses ! Je me mets en mode survie avec mon cerveau qui classe les données par ordre de capitale importance ! 1/ je garde la main droite qui me sert à me boucher le nez (se référer à l'effet STERIMAR déjà décrit dans un précédent article). 2/ Tout en me laissant glisser, je chope un bout de ma culotte. Je vous jure que cela n'est pas aussi simple que cela car cette vague tsunamesque est redoutable. Je m'accroche à ma culotte qui se remplit de sable. J'ai l'impression qu'elle pèse deux kilos mais je m'accroche ! Je ne lacherai pas ma culotte !

Enfin, au bout de 5 secondes, je suis rejetée dans une zone moins tourmentée. De nouveau, le cerveau qui cogite. 1/ prendre une inspiration une fois sûre que je ne vais pas me reprendre une autre vague dans les narines. 2/ ne pas se mettre debout de suite car la culotte est toujours a mi-cuisses et le top du maillot bain est parti en vrac également ! L'air détendu, je secoue la culotte pour enlever ce sable. Pas facile car ce sable doit être un produit dérivé du mazout. Il colle aux fesses. Pas très grave, j'arrangerai cela plus tard. Une fois la culotte en place, je remets le top en place.

Il faut savoir que regarder le autres se faire gicler par la vague tsunamesque est un passe-temps pour ceux étalés tranquilement sur leurs serviettes. Toujours garder à l'esprit que vous faites le spectacle de vos amis de la plage !

J'ai cru comprendre que les vagues de la marée montante sont plus importantes. C'est d'ailleurs à cette heure que les surfeurs sortent leurs planches. Ce devait etre une marée d'equinoxe car je n'ai pas arrêté de la journée !

A Playa del Coco, on est bien loin de la Thalasso à l'Ile Ré où vous vous balladez tranquilou en peignoir de bain et tongs d'un soin à un autre. Ici, je fais le plein en oligo éléments, des soins enveloppants au sable qui font un peu bouillasse, je me fais karchérisé la cellulite ... c'est de la Thalasso en mode Warriors !

Je vais péter la forme :-))))

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M
Ah si seulement je pouvais me karchériser la cellulite avec toi à la playa del Coco... la playa del Coco... j'en rêve !!! besitos
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