Le Volcan Irazu ? Ou qu'il est ?

Dans la nuit, une autre coloc débarque.

A 7h00, je suis prête à partir. J'ai une demi heure pour trouver la gare. Le gars de l'office de tourisme m'a dit qu'il fallait y être une demi heure avant et faire la queue.

Patience et perseverance ! Je commence à demander où est l'arrêt de bus pour le Volcan. Un marchand de journeaux me repond "Mi Amor, c'est à gauche puis à droite". J'arrive sur place et de nouveau le mystère du bus persiste. Je demande à un chauffeur de bus qui n'est pas content que je sois montée dans son bus car j'ai comptabilisé une entrée pour rien à cause des marqueurs optiques. Je retente un autre marchand de journeaux "Mi Amor, tout droit à gauche". Je viens de faire le tour du pâté de maison et toujours pas de bus. Je re redemande et enfin, je tombe sur la pancarte de bus "volcan Irazu", tellement contente que je la prends en photo !

Dans la file, de tous les genres : un couple américain musulman, un type indigène guatemaltèque, un américain, un type australien (genre Ken de Barbie) ... ça sent le touriste mais je suis sur le bon arrêt de bus.

8h10 : enfin le départ. 9h00 : arrêt dans un bled. Une mémé s'assoit à côté de moi et commence à bouloter ses chips (qui ne sentent pas bon ! genre les chips au saucisson corse !). Le bus sert de livreur car à différents arrêts dans la pampa, des gens lui laissent un carton pour machin et un autre sac pour truc.

Plus nous montons, plus le temps devient nuageux. Arrivé en haut a 10h00, c'est le brouillard complet. On y voit rien à 3 mètres. C'est souvent comme ça sur les volcans, l'altitude bloque les nuages. Je mets mon grand pancho rose fluo qui fait marrer tout le monde. Je soupconne le Ken australien de m'avoir prise en photo l'air de rien. Nous tentons la petite ballade (moi, Ken et un autre couple) mais on me voit que dalle. Retour au bar du Volcan. Je prends un chocolat chaud car frigorifiée par l'humidité ambiante. Le bus ne repart qu'a 12h30. 1h30 de glandouille car rien à faire et rien à voir. Je passe mon temps à regarder les gens. Un américain et son ami Luis de San Jose viennent s'assoir avec moi. Cet américain semble parler toutes les langues et voilà qu'il veut me parler en français. Pas très poli pour son ami Luis mais j'ai beau lui répondre en espagnol, il enchaine en français. A 12h30, le bus repart.

Arrivée a San Jose sous le soleil. Je visite le soi disant quartier chinois ... La ville prépare la fête de lumières pour ce soir. Des familles sont déjà là et attendent pour être en 1ère ligne (comme pour le passage du Tour de France !). J'irai faire un tour. Et peut repérer la gare de bus pour demain !!!