Pour une raison qu'il serait hasardeux d'expliquer, ma copine Marie m'a transmis cet article "les Feux de l'Amour : Victor Newman, le pénis qui valait les 3 milliards". Comment se fait-il que Marie soit tombée sur cet article ? Est-elle en secret une fan des "Feux de l'Amour" ? Quels mots clés a-t-elle tapé dans sa recherche Google pour tomber sur un article avec un tel titre ? Son ordinateur ne semble pas être équipé du "contrôle parental". Etrange …
Quoi qu'il en soit, je remercie Marie pour avoir fait partager cet article qui m'a valu un grand moment de détente et quelques bavures de mascara dues aux larmes de rire !
Les Feux de l'Amour font effectivement partie de l'Humanité, et je suppose que comme moi, vous ne vous êtes jamais étonnées d'en entendre encore parlé. Cela fait 40 ans que cela dure, et cela semble encore devoir durer quelques décennies.
Ce qui m'a amené à réfléchir sur les séries américaines des années 70. Voici une liste, non exhaustive, des séries des années 70 qui m'ont marquée.
Dans la série, court mais mémorable : "L'homme invisible" (1975) : 12 épisodes diffusés de septembre à décembre 1975. Malgré tout, l'expression "l'homme invisible" a bien survécu !
Dans la série "incompatibilité psycho-généalogique" : "Papa Schulz" (1965 – 1971). Ma famille ayant eu à subir les allemands pendant la seconde guerre mondiale, je n'étais pas une bonne cliente pour cette série.
Dans la série "je veux éviter tout risque de schizophrénie de type zoophile" : "Mannix" (1967 – 1975) : J'avais un problème avec cette série car le chien de ma Tante Yvonne, un teckel à poils durs, s'appelait Mannix. Mon cerveau refusant toute confusion mentale a totalement effacé cette série de ma mémoire. C'est exactement la même chose avec les préservatifs Manix ! Qui plus est, la ressemblance avec toute autre saucisse, même si pure fiction, risquerait de provoquer un fou rire ! Man(n)ix reste donc uniquement cette grande saucisse poilue sur pattes (je veux parler du chien bien sûr) !
Dans la série "arrêtes de mettre des pantalons moule-boules" beaucoup trop petits pour toi ou arrêtes la gonflette car tu vas exploser très prochainement ! : "Chips" (1977 – 1983). Je n'aimais pas trop cette série.
Dans la série "tu vois où ça mène de croire au Bon Dieu" : "La Petite Maison dans la Prairie" (1974 – 1983). L'aînée, Mary, veut jouer son rôle d'exemple pour ses sœurs et finit aveugle. Laura, pinaille sur tout et cela devient gonflant. Carrie passe son temps à se vautrer dans la prairie. Charles donne cette impression de toujours arriver et mettre les pieds sous la table pour manger sans même s'être donné la peine de prendre une douche. Et la pauvre Caroline trime sur tous les fronts : la bouffe, l'éducation des gosses, la couture, les devoirs des enfants, la quête à l'Eglise, les patates à éplucher … et surtout, aider son catho de mari pour des travaux de gros œuvre. Je ne peux pas soutenir cette image de la femme en tant que féministe !
Dans la série, "ça serait vraiment cool d'être une gentille sorcière" : "Ma sorcière Bien Aimée" (1964 – 1972). Beaucoup plus maligne et efficace que la Caroline de Charles Ingalls, Samantha te résout tous les problèmes en se tortillant le nez ! J'adorais le style vestimentaire complètement kitch de ces années là, la mode des chignons choucroute et l'extravagance de sa mère Endora.
Dans la série "j'apprends la différence" : "Arnold et Willy" (1978 – 1986), ou l'apprentissage de la différence ethnique et familiale. Arnold me faisait vraiment marrer avec son rire et ses grimaces. Pour la petite histoire, Arnold a finit sa vie sans le sou en travaillant comme gardien de parking.
Dans la série "Rock'n Roll" : "Happy Days" (1974 – 1984). J'ai surtout retenu le générique. J'ai toujours cru que Happy Days était l'adaptation en série TV de "Grease" !
Dans la série "j'ai le mal de mer, mais je regarde quand même"! : "La Croisière s'amuse" (1977 – 1987). Ah ! Les chaussettes à ras le genou et le bermuda du Capitaine Stubing, un grand collector !
Dans la série "ça sera vraiment comme ça au 23ème siècle?" : "Star Trek" (1966 – 1969). Je croyais que la réalité des épisodes de Star Trek serait la mienne dans quelques années. L'idée de devoir m'habiller tous les jours avec la même combinaison pyjama aux couleurs fadasses ne me réjouissait pas. Les oreilles de Dr Spock me faisaient peur et l'idée d'être téléportée m'inquiétait. Et si jamais il y avait une coupure de champs magnétique pendant ma téléportation ? J'atterris où ? C'était plus une série destinée aux garçons.
Dans la série "les riches s'emmerdent" : "Pour l'amour du risque" (1979 – 1984). C'est moche de s'emmerder quand on est pété de tunes et de devoir jouer les redresseurs de torts pour passer le temps ! Le brushing de Jennifer ne rivalisera jamais avec celui de Farah Fawcett, ma Drôle de Dame !
Dans la série "ils ont l'air super sympas ces mecs" : "Starsky et Hutch" (1975 – 1979). Des vrais potes ces 2 deux-là ! Mention spéciale à Huggy les bons tuyaux, le plus funky des indicateurs de police !
Dans la série "on sait pas pourquoi on croit qu'ils sont de la même famille mais en fait, ce n'est pas vrai !" : "L'homme qui valait 3 milliards" (1974 – 1978), "Super Jaimie" (1977 - 1978), "Wonder Woman" (1975 – 1979), et "L'incroyable Hulk" (1977 - 1982).
Quand j'étais petite, je croyais que Super Jaimie était la femme (officielle j'entends !) de L'homme qui valait 3 milliards. Ils avaient une vague cousine qui s'habillait avec beaucoup de mauvais goût mais ils étaient quand même obligés de l'inviter aux réunions de famille, la fameuse Wonder Woman. Quant à Hulk, et bien il y a toujours un vilain petit canard dans une famille ! Lui, ils ne l'invitaient pas du tout. Il s'énervait pour un rien et devenait tout moche et tout vert caca ! Il fallait tout le temps lui racheter des fringues car il craquait ses chemises à chaque pétage de plombs. Il était vraiment malade mais on ne savait pas de quoi !
En réalité, Super Jaimie n'est qu'un dérivé bionique de son homme qui valait une blinde (normal car même producteur). Mais elle est dans la série l'ex petite amie de Steve Austin. Concernant leur pseudo cousine, quand vous lisez le sypnosis de Wonder Woman, vous vous dites que les scénaristes devaient carburer aux rails de cocaïne gros comme des hot dogs ! C'est incompréhensible. Extrait :
Pendant la Seconde Guerre mondiale, suite à une traîtrise, l'avion piloté par le Major Steve Trevor, de l'armée américaine, s'écrase dans le triangle des Bermudes (Petite pensée pour Mort Schuman et sa célèbre chanson "Papa Tango Charlie" !), tout près d'une île inconnue, l'île paradisiaque. C'est une île secrète qui donne d'étranges pouvoirs (immortalité, force) aux femmes qui l'habitent, les Amazones. Échoué sur l'île, le major Trevor est secouru par la princesse Diana (en hommage à notre regrettée Lady Di ?), la fille de la reine des Amazones (je n'ai pas souvenir qu'il lui manquait un sein ?).
Comme un homme ne peut rester vivre sur cette île, les Amazones le soignent mais prévoient de le ramener, tant qu'il est encore inconscient, dans son pays d'origine. Pour cela, la reine des Amazones doit désigner l'une des leurs pour cette dangereuse mission.
Bien qu'il soit interdit à la princesse Diana, future reine, de participer aux épreuves sportives de sélection, elle y participe secrètement et gagne. La reine ne peut alors plus reculer et lui confie le costume qu'elle a confectionné spécialement pour cette expédition. Il est aux couleurs du drapeau américain et est équipé d'une ceinture de force qui permet de conserver les pouvoirs des Amazones en dehors de l'île et d'un lasso magique qui oblige toute personne prisonnière de celui-ci à obéir et à dire la vérité (ça, c'est un côté sado-maso non ?). Le costume contient également un diadème boomerang et des bracelets d'un alliage unique (le féminum) (ne cherchez pas, le féminum n'existe pas ! J'ai vérifié) qui permet de détourner les balles et autres munitions.
Elle s'envole, dans son avion invisible, vers Washington et débarque au milieu d'un monde en pleine guerre mondiale. Elle commence par gagner un peu d'argent dans un numéro de music-hall, puis après avoir démasqué quelques espions et sauvé le major Trevor et les services secrets américains, elle décide de rester donner un coup de main (Trop sympa la fille !) et entre incognito au service du Major Trevor comme secrétaire particulière (Pffff ! le classique de la secrétaire avec son boss ! C'est ringard), sous le nom de Diana Prince. Cette fonction lui permet de savoir à tout moment où Wonder Woman peut être le plus utile...
Pour la série, "L'Homme qui valait 3 milliards", j'ai d'abord pensé que c'était la preuve que les français étaient vraiment vantards. Le titre original est "The 6 million dollar Man"a été traduit par nos cousins québécois par "L'homme de 6 millions". Pourquoi ne l'avions-nous pas fait ? C'est vrai qu'à l'époque, nous parlions encore en francs, voire en anciens francs et je pensais que cette traduction était due à un taux de change avec le dollar très défavorable ! C'est presque ça. Les prothèses bioniques à 6 millions de dollars valaient 30 millions en francs français, soit 3 milliards d'anciens francs. Même si cette monnaie avait déjà disparu lors de la première diffusion en France, cette valeur en milliards a été retenue.
Dans la série de "l'Homme", avec un grand H. C'est fastoche de se la péter quand on s'est fait greffer des membres bioniques. Mais il en faut pour tous les goûts, notamment pour les plus intellos et autres Masterminds. Heureusement, "L'homme de Fer" (1967 – 1975) et Perry Mason (1957 – 1966), alias Raymond Burr, ont vaincu les méchants grâce à leur matière grise. Pour Perry Mason, il y a eu une première série de 1957 à 1966, puis une deuxième de 1973 à 1974, et tellement increvable qu'il y en a eu une troisième de 1985 à 1993. Je vous avoue que je me perdais un peu entre ces deux séries. Qui était vraiment Raymon Burr ? Etait-ce Perry Mason, poussé dans l'escalier par un méchant qu'il avait mis en prison, qui était devenu L'Homme de Fer dans un fauteuil roulant ? Ou était-ce L'homme de Fer, suite à une overdose de kryptonite piquée dans le frigo de Superman, qui avait retrouvé l'usage de ses jambes ?
Dans la série "ça fera un film … beaucoup plus tard" :
"MASH" (1972 – 1983) : je connais de nom mais je ne me souviens pas de cette série et je n'ai jamais vu le film de Robert Altman.
"Drôles de Dames" (1976 – 1981) : j'avoue ! J'ai souvent joué aux Drôles de Dames dans la cour de l'école primaire avec Anne Langlois et Christelle Carpentier. Blonde mais trop dodue pour jouer Kelly, je me tapais toujours le rôle de Sabrina (Pffff !). Anne était toujours Kelly et Christelle, Kate. A défaut d'être Kelly pour de vraie (la Farah Fawcett, je veux dire ; pas celle qui prendra le rôle ensuite), j'ai longtemps essayé d'imiter son brushing impeccable pour être cette femme aventurière toujours bien coiffée.
"Mission impossible" (1966 – 1973) : et ce craquage d'allumette inoubliable ! Le générique aussi. Pendant un moment, après avoir voulu être boulangère, vétérinaire pour chats exclusivement et coiffeuse de cheveux propres sans pellicule, j'ai pensé à "Agent Secret" comme métier. Finalement, je me suis mise à fumer pour craquer des allumettes et j'ai laissé tomber ma carrière d'agent secrète ! Serait-ce à cause de Jim que je suis aujourd'hui tabaco-dépendante ?
Dans la série "la THE série américaine" : "Dallas" (1978 – 1991). Diffusée en France à partir de janvier 1981, âgée d'à peine 10 ans, je me souviens de tout le tapage médiatique autour de cette nouvelle série. Il fallait absolument regarder le premier épisode tant le teasing avait été bien préparé. Générique inoubliable, JR intraitable, Sue Ellen indésaoulable, Bobby au brusching indécoiffable (il avait pris des leçons avec Farah Fawcett !), Pamela indivorçable !
Dans la série "était-ce bien nécessaire d'en refaire un remake ?" : "Hawaï, Police d'Etat" (1968 – 1980). Même si on ne se souvient plus trop des acteurs, on se souvient du générique et son chœur de trompettes. Pour la petite histoire, Elvis était fan de cette série.
Pour le remake, pas de surprise, c'est bien un copier coller de tous les personnages. Le nouveau Steve McGarrett est vraiment un sacré branleur, arrogant qui se croit tout permis. Moi, j'aime pas !
Vous savez forcément que ma série préférée des années 70 est, reste et restera à jamais Colombo (1968 – 2003) ! J'ai déjà publié un article sur le sujet mais j'en profite pour re re dire que c'est vraiment une série géniale.
J'ai aussi adoré "Magnum" mais cette série datant de 1980, elle ne rentre pas dans le cadre de mon article ! Dommage … La seule fois où j'ai craqué sur un Moustachu !
Les Feux de l'amour: Victor Newman, le pénis qui valait trois milliards | Slate
Victor (Eric Braeden) et Nikki (Melody Thomas Scott). SONY PICURES TELEVISION Inc. - Le 26 mars 2013, l'humanité fête les 40 ans de diffusion des Feux de l'amour. Malgré une moyenne d'audience ...
http://www.slate.fr/story/69905/les-feux-de-amour-victor-newman-le-penis-qui-valait-trois-milliards